La Luciole

La luciole affolée par les lumières de la ville

A suivi le flux nocturne des voitures égarées

En signature élégante

Elle divague d’une tour à l’autre

Espérant le repos d’un arbre

La tiédeur de ses feuilles assoupies

L’ivresse de la nuit l’a étourdie

Le jour la verra disparaître

On dira d’elle

Qu’elle était un oiseau de nuit

Sylvie Bentz

Point de pardon,

Moi, qui n'écoutant que moi-même,

et oubliant la merveilleuse

musique de mon cœur comblé,

laissais errer mes pensées

dans La froideur et la rancune et la peur

Obsédée par une colère mangeuse d'amour.

Epuisée par des heures de doute

et de raisonnements.

Prostré (e) dans un silence de marbre.

Réveillé (e) par des cauchemars

Et soudain, sursaut de la petite flamme

au fond du cœur

Appelle et implore l'écoute de la Paix.

Je rassemble mes forces.

Ohl Victoire de la colère sur le pardon !

L'amour en moi croit pourtant

mais ma tête est fixée

Point de pardon, point d'amour.

Alors souffrance

et solitude

et peur

et cauchemars

et pourtant encore une fois,

point de pardon, point d'amour.

C'est dans mon corps que ça s'est fixé,

C'est dans mes bras, dans

mes épaules, dans tous mon dos

et dans mon ventre que c’est ancré.

Tout mon ventre souffre

de cette colère qu'il ne peut digérer

Comment celui qui souffre peut-il accepter

Alors point de pardon, point d'amour.

Alors dormir, Oublier ...

Maria M.

Les pas

A chacun de ses pas

Une goutte d’argent

Tombe du ciel électrique

La flaque d’énergie ondoie

Se love autour de son corps

Les cercles sont concentriques

L’eau est mercurique

Quand la terre entre en résonance

Un simple fourmillement

L’homme grandit

De toute la hauteur et de toute l’épaisseur de son âme

Ses mains caressent l’espace habité

Dans un mouvement lent

Il EST

Sylvie Bentz